• L'amour est le seul remède à même du guérir les blessures du monde.

    Mata AMRITANANADAMAYI


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  • Aux internautes de la médiation,

    Où que vous soyez dans le monde, vous pouvez participer en direct à cette rencontre.

    De la prévention à la résolution des conflits en passant par la réduction des tensions, la médiation prend en compte la diversité des personnes et la complexité des enjeux sociétaux.

    Aujourd’hui le champ d’action des médiateurs et développeurs en médiation évoluent notamment vers la gestion de projet en équipe et, dans tous les cas, vers un niveau d’exigence accru.
    Témoignages et réflexions avec :

    - Élisabeth David, développeur en médiation, responsable de l’accompagnement des personnes agressées dans le secteur du logement social (Office Public de l’Habitat),

    - Sonia Martini, diplômée du Cnam "Pratiques de la médiation", responsable d’une agence de régie marketing et communication sportive,

    - Pierre Lagrange, en cours de formation de développeur en médiation, professionnel dans le champs du lien social (Sida Info Service)

    - Gérald Dudoit, sociologue, enseignant à l’IRTS de Montpellier avec, en introduction, "Les nouvelles donnes d’un questionnement",

    Rencontre animée par Philippe Lemoult, médiateur d’entreprise, développeur et formateur en médiation.

    * Via Internet en direct ou en différé : ICI "
    * En présentiel à Montpellier


    (1) Initiés depuis 2006 par le groupe Médiation-Net en partenariat avec la Mutuelle des Motards et le Cnam Languedoc-Roussillon, les « Jeudis de la Médiation » permettent à un large public de mieux appréhender la médiation et ses enjeux.
    TROIS INTERESSANTES PROPOSITIONS A DISTANCE :
    - Connaître son « Potentiel Médiation »
    - Apprendre « L’Essentiel en Médiation »
    - Éprouver « La Médiation en Action »





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  • "TRAVAILLER SUR SOI"...ne veut pas dire s'exercer comme un sportif s'entrainant afin de réaliser quelque chose d'extraordinaire, non il ne s'agit pas de réaliser une sorte d'exploit "spiritualo-psycho-philosopho-chose, ni tout faire pour se transformer soi-même en ce que l'on aimerait être, mais bel et bien justement apprendre QUI on est vraiment, une fois qu'on aura évacué tout ce qui n'est pas réellement "soi".Comprendre par exemple pourquoi on a agit "en contresens" à telle période de notre vie en sachant parfaitement en sa conscience que c'était sans doute une "erreur" mais en s'y jetant quand même à corps et âme perdus, passionnément, jusqu'à souffrir le martyr ou hurler de désespoir à l'atterrissage sur le béton de la réalité...Chuter avec délices comme on s'envole à la conquête d'un rêve impossible et tomber lourdement comme un enfant qui trébuche sur le premier obstacle et s'écorche les deux genoux... j'ai mal maman!


    Oui, travailler sur soi, c'est enfin accepter que CE choix pour idiot, -voire douloureux de conséquences diverses-, qu'il ait été, cette "option" de l'insouciance ou de l'ignorance se révèle, au bout du compte avoir été le Bon choix, parce qu'il nous a conduit "de force" là où l'on ne se serait jamais aventuré de gré sinon, en sachant d'instinct ce qui allait en découler d'ombres et de douleurs...

    Alors au lieu de regretter de n'avoir pas fait "ceci" ou dit "cela" à telle période clef de notre petite existence aveugle, on s'aperçoit un jour de grande lumière que c'était en faisant "de travers" --errant parfois dans le doute, le déchirement et l'affliction-- c'est effectivement à cause de ce "stupide choix" et après avoir emprunté des détours incongrus, riches parfois d'expériences inattendues, c'est grâce à nos égarements et nos erreurs qu'on a fini par dénicher l'entrée cachée et enfin si claire à notre entendement à présent, de ce petit chemin unique qui nous rapproche au mieux de QUI l'on est au plus profond de soi-même...

    Partir à la recherche de cette entente sacrée avec nous-même, c'est de ça dont il est question, pas de faire des exercices mais VIVRE cet être en nous qui se tait depuis si longtemps qu'il ne sait plus qu'il existe... On devient alors comme l'archéologue de notre propre histoire, c'est à dire aussi le reporter et l'acteur au présent de cette histoire personnelle en mouvance que chacun de nous écrit, le temps de son passage furtif sur cette planète bleue.

    Travailler sur soi c'est tout cela, c'est Vivre au plus près de Qui on est vraiment, c'est piocher cette lumière au fin fond de soi, fouiller dans les larmes et la solitude, le rire et le partage, la joie et la peine, au quotidien, avec des phases lumineuses et d'autres horriblement sinistres où rien ne semble "bouger" jusqu'à ce que débarrassé des strates d'empreintes sur notre âme on finisse par SE re-connaître et vivre en parfaite communion avec soi-même/ soi m'aime...

    Un jour j'ai "attrapé" un psoriasis, celà a curieusement (pas tant que ça vous le verrez!) coïncidé avec la période où je suis retournée habiter dans ma plaine, oh ma plaine natale..et c'est un truc horrible, physiquement et moralement pénible...j'avais presque finit par me faire à l'idée d'être "psoriasisée" à vie (mon grand-père paternel en avait sur tout le corps sauf les parties visibles: mains, visage...et en avait beaucoup souffert surtout les dernières années de sa vie) je m'apprêtais donc à assumer ce curieux héritage lorsqu'un soir j'ai dit tout haut, crié presque:
    "mais je n'en veux pas de ce psoriasis, ce n'est pas à moi, ça ne fait pas partie de ma route!"

    Et avant une semaine tout avait disparu, plus rien, sans médicaments (je refusais de prendre de la cortisone ou tout autre pommade) c'est parti comme c'était venu, sans rien faire du tout sinon avoir cette merveilleuse prise de conscience que je portais là un fardeau qui n'était pas à moi et que je pouvais donc m'en défaire pour affronter les miens propres!

    Travailler sur soi c'est devenir QUI l'on est et cela n'est pas donné à travers les livres, les rites ou les prières, c'est une quête, et nous seuls pouvons en découvrir le chemin, les gouffres et les merveilles.. et les partager... comme on partage un moment d'amitié, une histoire d'amour, une joie ou une peine... mais "l'autre" aussi proche soit-il restera définitivement en dehors du SENS profond malgré tous les efforts pour se rapprocher de part et d'autre, car personne ne peut se mettre dans notre propre essence...
    Nous sommes tous identiques et uniques.

    Tous les êtres que l'on rencontre font partie de notre propre voyage vers nous-mêmes, ils nous indiquent parfois des directions, ils peuvent aussi, involontairement nous éloigner du but final -mais c'est à nous de savoir si ces "indications" le long de la route sont ou pas en correspondance avec notre être profond...et pourquoi pas s'égarer de temps en temps hors des buissons de notre sentier... cela fait aussi partie du jeu et l'on apprend toujours quelque chose, si l'on en a envie...

    C'est aussi pour ça que " l'Amour universel " est une voie plutôt facile à arpenter comparé à celle de l'amour dans lequel on s'implique, émotionnellement et physiquement... Aimer de façon privilégiée un être en particulier (parents, amis, amours, enfants) est un sentier plus ardu, parce qu'il réveille non seulement toutes nos peurs et nos angoisses passées, accumulées comme de la poussière durcie depuis l'enfance, voire l'avant-naissance qui sait?, mais encore parce que notre affectif porte aussi toutes les cicatrices, blessures et "ambitions" -conscientes ou pas- de ceux qui nous ont engendrés,
    de leurs ancêtres, et de tous ceux que nous avons connus depuis notre premier sourire...

    N'avez-vous jamais remarqué quelquefois des "vagues" de divorces dans vos cercles amicaux, comme si lorsque un couple prétendu "solide" s'effritait les autres autour étaient atteints également par leurs décombres..et croulaient plus ou moins?

    C'est pour ça que la vie n'est jamais ennuyeuse, il y a toujours un coin de notre âme à défricher, une parcelle sombre à rendre à sa pureté originelle, enrichie de tout ce qui est beau dans les expériences traversées au cours du transit d'un état à l'autre.. J'aime la vie, oh oui je l'aime ma vie, même quand je n'en peux plus, même quand je voudrais disparaître.

    La Vie EST belle à en mourir d'aimer.

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